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Découvrez le serment populaire des 11 députés bruxellois du PTB, une équipe sociale, bilingue et authentique

Chauffeur de bus, ouvrier, institutrices, indépendante, musicien, fonctionnaire, prof, travailleuse en hôpital… Les 11 nouveaux élus du PTB au Parlement bruxellois vont porter les combats pour une alternative sociale à Bruxelles. Ils et elles ont fait une prestation de serment populaire où s’engagent à rendre des comptes aux gens et à vivre avec leur salaire de travailleur.euse. Ils et elles parlent la langue du peuple, francophones et néerlandophones.

Mardi 11 juin 2019

Les 11 élus du PTB au Parlement bruxellois s’étaient réunis sur le coup de 13h30 sur la place Saint-Jean, à deux pas de l’assemblée. Avant d’aller prêter serment dans l’hémicycle, ils ont tenu, comme le veut la tradition au PTB, à confirmer symboliquement leur engagement vis-à-vis du peuple et des travailleuses et travailleurs devant plusieurs membres et sympathisants venus y assister.

« En 2014 le PTB envoyait pour la première fois des élus dans les parlements, a rappelé Françoise De Smedt, la nouvelle cheffe de groupe du PTB au Parlement bruxellois. Il y a 5 ans sur cette même place, Michaël Verbauwhede, Mathilde El Bakri, Youssef Handichi et Claire Geraets prêtaient serment dans la rue. Ils ont ouvert la voie des élus du peuple, des élus qui ont été le relais du vécu de la population et de leurs combats, et puis qui sont retournés dans les quartiers ou les entreprises pour expliquer ce qui s'y passe dans le parlement. Ils ont ouvert la voie des élus qui font de la politique avec les gens et pas en restant dans un entre soi fermé. »

Et de rappeler l’importance de ce serment populaire : « En prêtant serment devant vous ici, nous nous engageons à rendre des comptes aux travailleuses et aux travailleurs, aux petits indépendants, aux sans-emplois... Ne lâchez pas, gardez vos principes, ne devenez pas comme les partis traditionnels." »

Elle a également rappelé ce que le PTB s’est engagé à défendre : « Ce qui nous unira c'est de lutter ensemble, avec vous, avec les associations de terrain, et on sera encore plus fort pour faire baisser les loyers, pour que nos transports en commun soient gratuits, pour que des emplois de qualité soient créés, pour que la lutte contre les discriminations soit efficace, pour faire isoler nos logements parce que le climat en a urgemment besoin et notre portefeuille aussi. »

Des élus ouvriers

Françoise De Smedt a également souligné – et elle n’était pas la seule – la fierté d’envoyer des ouvriers au parlement. Avec Youssef Handichi, chauffeur de bus à Stib qui rempile pour un deuxième mandat, mais aussi Francis Dagrin, ouvrier et syndicaliste chez Audi Forest, qui dénonçait encore le matin même dans la presse le fait que « le parlement ne reflète pas la société. » Avec ces nouveaux élus du PTB, c’est un petit peu plus le cas qu’avant.

Des élus qui représentent plus largement le monde du travail dans sa richesse et sa diversité, et qui s’engagent à vivre avec un salaire de travailleuses et travailleurs. « Nous allons continuer à rester connectés à la réalité de la majorité de la population, à comprendre et sentir les injustices, à avoir notre cœur du côté de tous ceux qui produisent les richesses de notre société mais qui n'en voient pas la couleur en retour. »

Nous sommes un

Enfin, dans le contexte de division que nous connaissons aujourd'hui, les élus ont rappelé bien fort que le PTB est un parti unitaire. Françoise De Smedt : « Ce qui nous unira tous c'est la défense des intérêts des travailleuses et travailleurs, des sans-emplois, des sans-papiers, des jeunes, des personnes âgées, des personnes avec handicap, de quelque origine qu'elles ou ils soient, qu'elles ou ils soient néerlandophones ou francophones. C'est ce qui fait notre ADN, nous sommes un parti national bilingue, nous sommes les Diables rouges de la politique. »

Jan Busselen, élu depuis le collège néerlandophone à Bruxelles, a également souligné cette dimension, particulièrement à l’heure où les forces nationalistes essaient de confisquer le signal des électeurs pour renforcer leur agenda de division. « Le PTB a une responsabilité importante contre ça, comme parti qui se bat autant pour les enfants francophones qui souffrent de la pauvreté que pour les enfants néerlandophones qui en souffrent. »

Le serment des élus du PTB

Je jure fidélité au peuple et aux travailleuses et travailleurs.

Je m’engage à travailler selon le principe rue-parlement-rue.

Je promets d’utiliser mon mandat pour servir et non pas pour me servir.

Je m’engage à continuer de vivre avec mon salaire de travailleur.euse.

Chaque élu.e a complété ce serment d’un engagement plus personnel.

« Je m’engage à continuer à lutter pour baisser les loyers, pour que le droit au logement prime sur les intérêts des gros promoteurs immobiliers. »

Françoise De Smedt, 44 ans, cheffe du groupe PTB au parlement bruxellois. Ancienne physicienne d'hôpital, mère de deux enfants.

« Je jure de continuer à me battre pour des transports en commun gratuits et de qualité, pour le porte-feuille des gens et pour la planète. »

Youssef Handichi, 42 ans. Ancien chauffeur de bus et syndicaliste à la STIB , Jettois et père de quatre enfants, il entame son deuxième mandat PTB sur les bancs du Parlement.

 

« Je jure de respecter les lois de la lutte des classes. »

Francis Dagrin, 53 ans. Ouvrier à Audi Forest depuis 35 ans et délégué syndical depuis 20 ans.

 

« Je m’engage à lutte pour une société réellement inclusive où toutes les personnes en situation de handicap pourront trouver une place et s’épanouir. »

Stéphanie Koplowicz, 42 ans. Conseillère communale à Forest, elle travaillé pendant 15 ans comme indépendante dans le secteur des arts et de la communication. Elle est également maman d'un enfant en situation de handicap.

 

« Je m’engage à travailler pour un enseignement plus démocratique, ce qui est vraiment nécessaire ».

Jean-Pierre Kerckhofs, 55 ans, siègera aussi à la Fédération Wallonie-Bruxelles. enseignant et jusqu'il y a peu président de la CSC Enseignement Bruxelles, il est aussi le président et fondateur de l'Appel pour une École démocratique (APED).

 

« Je m’engage à m’investir pour la construction d’une société plus juste et plus égalitaire. »

Elisa Groppi, 34 ans. Institutrice, active à la CGSP Enseignement, elle a également été active pour le climat au sein de Teachers for Climate.

 

« Je promets de continuer à lutter contre la discrimination raciale et de combattre toute forme de racisme. »

Petya Obolensky, 37 ans. Travailleur social depuis de nombreuses années, il est l'un des moteurs de la Marche contre le Racisme et a mené, avec le PTB, la campagne Samira-Cécile pour dénoncer les discriminations à l'embauche et imposer des mesures telles que le testing pro-actif pour lutter contre ces discriminations.

 

« Je jure de poursuivre le combat pour les services publics et pour les travailleurs qui s’y engagent quotidiennement. Et je jure de continuer à me battre pour les droits du peuple palestinien, contre la colonisation et l’occupation. »

Luc Vancauwenberge, 62 ans. Fonctionnaire au Ministère des Finances, syndicaliste de longue date et père de deux garçons, il est aussi conseiller communal à Molenbeek, commune dans laquelle il a mené une lutte pour interdire la collaboration avec G4S, société active dans les territoires palestiniens occupés.

 

« Je jure de continuer à lutter pour une révolution climatique et sociale. »

Caroline De Bock, 26 ans. Institutrice, conseillère communale à Ixelles, elle finalise un master en Etude de genre, qui témoigne de son combat pour l'égalité femmes-hommes. En tant que dirigeante de Comac, le mouvement étudiant du PTB, à l'ULB, elle a également participé à l'occupation du campus de la Plaine pour s'opposer à la vente d'espaces verts à des promoteurs privés.

 

« Je m’engage à continuer à lutter chaque jour pour une société réellement égalitaire entre hommes et femmes et entre travailleuses et travailleurs de toutes les origines. »

Leila Lahssaini, 32 ans. Avocate, conseillère communale à Schaerbeek et jeune maman. Spécialisée dans le défense du droit de grève, la lutte contre le dumping social et l’égalité femmes-hommes, elle a notamment été la porte-parole de la plate-forme « Trump not welcome » qui a mené des actions pour protester contre la venue de Donald Trump en Belgique.

 

« Je promets de continuer à me battre contre la pauvreté grandissante chez les enfants au cœur d’une des plus riches régions d’Europe. »

Jan Busselen, 40 ans. Élu du côté néerlandophone, ce musicien professionnel, père de deux enfants, est connu pour son engagement au sein du mouvement citoyen Hart Boven Hard.